samedi 6 novembre 2010

A beggining to the end...


A beginning to the end


Today is the Dead line
Today is the end of us
Tomorrow will be another trip and will be fine
Today is a sad day for us
Tomorrow will be shinny
We’ll love you for the rest of our life’s story
Cheers for you, for us, for the remembrance of your name
You’ve been what we needed at that time of our life’s flame
Let us have a cry to say how much we loved you
Our dear friend! Sorry to abandon you
Around Australia with you we saw so much
We remember the day we met you and had a crush
We want to tell you how the life couldn’t have been better
Everybody you have to join us to say goodbye to her!
You haven’t been just an unknown escort
You for sure has been a friend and a support
With you, we explored a country but not only!
We also learned what we were and what we want to be
We don’t regret we had you around
Of you we are so, so proud
Thank you for your lovely friendship
Without you, life would have been so cheap….
Thank you for your courage
Sorry for all the damage
Tonight is our last night before the end
K for Kevin, A for Amélie, Wet for the extend
Your name will be known until the end.

Mim’o                                      




Oki Doki
Apres ces belles, très belles paroles, nous devons vous conter la véritable et terrible histoire de la FIN...
Et oui... cette aventure se termine... tombée de rideau... et ce fut épique !!!! Digne de ce qu’est l’Australie avec un grand A.. !
Cette Kawet nous a amené au bout du bout, au bout du monde et de nos rêves, beaucoup de rires, beaucoup de larmes, de la sueur et beaucoup beaucoup beaucoup trop de frayeurs...
Nous avons été absents du blog depuis maintenant quelques mois (lirez vous cette dernière bafouille ?)
La dernière étape fût terrible pour nous 3 !!! Du mauvais temps des routes interminables et de la casse.. Aie
Je vais donc avoir l’immense plaisir de vous conter notre dernière étape :
Apres le territoire du NORD, nous attaquons donc fièrement et bravement l’EST, on nous avait promis le soleil et les plages paradisiaques, que nenni, ce fut tempête et surpopulation !!! Ok je suis négatif certes mais bon dieu est-ce toujours lorsque la FIN approche que les ennuis arrivent... ?
Nous décidâmes alors de quitter la côte pour filer vers le bush, magique !!! Malheureusement, après quelques jours, les montagnes et les dirt road furent de trop pour notre fidèle et intrépide Kawet... Les premiers signes apparurent : démarrage inhabituel, perte d’énergie et de sa légendaire endurance... Aie Ouille,

Un matin, en partant au travail, le refus, stop, plus rien.       ...      ....       ...

Ok Kawet, on arrête les bêtises.
3 semaines de garage et 800 dollars plus tard, le problème est partiellement réglé (le diagnostique était Alternateur foutu et converteur de gas bousillé), on a pu payer que pour l’alternateur.. mmmm, normalement on devrait pouvoir finir les 2000km jusqu’à Melbourne a 90km/h.. Normalement...

C’est reparti... l’oreille sur le moteur, l’autoradio au minimum, nous surveillons les moindres bruits et comportements de la malade... Aie Ouille Ouch...

Quelques kilometres plus loin, re-plus rien... ... ... ...

Ok Kawet, l’alternateur n’était en fait pas réparé, #@1!! de garagiste !!!!!
Heureusement que j’ai participer au préalable au pseudo-réparage donc je connais les baz-hic de l’alternateur... Avec mimie comme second mécano nous réussissons à enlever ET remettre un nouvel alternateur qui FONCTIONNE !!! oooouf

C’est reparti... l’oreille sur le moteur, l’autoradio au minimum, nous surveillons les moindres bruits et comportements de la malade... Aie Ouille Ouch...

40km plus loin BOOOING !!! CRAC !!!... Quoi encore, mais c’est pas vrai, on va JAMAIS y arriver !!!!... Cette fois c’est la courroie de distribution qui pète... ! On est maudis..

Ok Kawet, HEUREUSEMENT que depuis Perth, une courroie toute neuve à l’arrière du van attend patiemment son entrée sur le devant de la scène, oui oui !!! Re-mimie second mécano et changement de la courroie en 2H ! (No comment)

Finalement nous arrivons à rejoindre Melbourne en temps et en heure, content de t’abandonner notre Kawet  nous partons 3 semaines en Nouvelle-Zélande. Le voyage s’annonce mal, problèmes de visas à l’aéroport de Melbourne, obligés d’acheter en 1h de temps un billet Auckland/Paris afin de pouvoir rentrer sur le territoire Maori. Après quelques 2000$ que nous ne récupèrerons qu’en partie sous plusieurs jours nous arrivons à Christchurch miraculeusement et pauvres. Pendant ces vacances sous la pluie nous « ridons » (conduisons) Sunset, belle automatique de 2004, un bonheur quand on doit conduire en montagne!!!! Des paysages de rêves quand il fait beau de la pluie et du froid glacial pour nous remémorer la France. Des lacs turquoise, des sommets enneigés et des gens adorables. Nous traversons rapidement (10 jours) l’île du sud en laissant derrière nous tellement de choses à voir que nous devrons définitivement revenir dès que possible. Suite à ça nous arrivons sur l’île du nord sous le mauvais temps toujours mais toujours plus proche de la culture Maori. Nous rencontrons ceux qui devinrent amis et firent découvrir un pays toujours plus magique.
Pendant 10 jours nous prenons notre temps et profitons de nos vacances avec délectation et sans stress de trop conduire.
Ah lalala, des vacances magiques !!!!!!
Aroha Aotearoa !!!!

A notre retour, l’objectif est de revendre notre Kawet, vu les derniers états de services ça va pas être de la tarte !!!
Annonce lissée et polissée sur le net et hop en une journée nous trouvons acquéreur !!! Au passage nous réalisons une légère plus-value (sans compter l’entretien bien sur)... Impec !!! Quoi !?... On peux encore la garder quelques jours !? Re-Impec !!

En nettoyant la belle, nous trouvons des vis ça et là... D’où ça vient ? Roooooo t’as vu le plafond !? J’ai jamais vu cette fissure ENORME et creuse!!! 
Le soir de la vente, orage et avis de tempête... On ne ferme pas les yeux de la nuit, la cause !? Des fuites de partouuuut, le van prend l’eau !!!! Nous écopons comme nous pouvons et l’emballons de sacs poubelle pour une étanchéité à peut près parfaite...
Plus qu’une semaine à tenir, nous n’enleverons les sacs noirs que le dernier matin.


Voilà après 2 705 photos ce soir est le dernier soir avec KAwet, le dernier dodo, la FIN ...

lundi 6 septembre 2010

Mon nom...


     " Moi je la connais l’Australie, presque par cœur même. J’en ai déjà fait le tour plusieurs fois. C’est beau, c’est grand, c’est du sport !
1980, ça veut dire que j’ai 30 ans. Hey pas mal non ??? 30 ans et toujours sur LA route, 30 ans et toujours à la découverte de nouveaux paysages, 30 ans et je me sens encore fraiche comme une bébé Twingo. J’en reviens pas comme le temps passe vite.

Je dois avouer que j’aime bien mon nouveau nom, bah oui parceque à chaque nouveau propriétaire s’ajoute un nouveau nom à mon permis de rouler... J’avais une copine, elle s’appelait Suzy, bon c’est un peu commun mais son petit surnom c’était « Intrepidous Suzy », vachement la classe qu’elle avait... En plus elle avait le POP TOP.... 

D’ailleurs je me demande bien ce qu’elle est devenue, paraît que ses deux français vont bientôt la revendre. J’en sais po plus)
Moi mon nom c’est KAwet !  J’aime bien aussi, c’est rigolo, en Français c’est presque comme cacahuète...
Mais en vérité mon nom c’est « K »  pour Kevin, c’est lui qui s’occupe de moi et m’offre des coups à boire très souvent, j’adore mon petit verre d’huile au matin, ça réveille !!!!
Après « K » c’est  « A », pour Amélie, elle conduit moins mais elle me donne souvent un ti coup de neuf et de propre, j’adore quand elle me nettoie mes placards et fait briller mon évier!!!
KA, et puis Wet (ça c’est le temps pourri que j’aime pas, y pleut tout le temps et ça me donne des douleurs d’arthrose dans ma direction. )
Bref mon p’ti nom moi je l’aime bien, il est chouette d’ailleurs ça rime...

OUaip, moi j’en ai vu du pays mais ces deux là, ils m’en font voir.  Bah, je les aime bien quand même !

Le matin on se lève toujours quand le soleil commence à nous chauffer les pneus, c’est agréable... Et puis on boit un coup, je ne sais pas pourquoi mais eux n’aiment pas l’huile il préfèrent le café, pourtant c’est bof, chacun ces goûts !
Après le ti’dej on est de retour sur la route, moi ce que je préfère ce sont les Parcs Nationaux, ceux où on reste pour quelques jours de vacances. On est déjà allé à Esperance, Kalbarri, Karijini, Kakadu et puis plein d’autres dont j’ai oublié les noms.
L’inconvénient c’est que les Parcs ; ça veut dire Dirt Road, et Dirt Road ça veut dire bobos, mais de toute façon ils sont jamais très gros les bobos.
D’ailleurs suis contente que « K A » n’aiment pas la côte Est avec toutes les plages et tout ça, parce que y’a trop de monde et quand on trouve un coin pour se reposer les Road Train (Camions énormes à 5 remorques) ou les trains parfois, nous embêtent toute la nuit. C’est pas drôle !
Et puis KA ils arrêtent pas de dire que c’est trop cher et « qu’on ne peut pas tout faire », ils sont obligé de choisir où ils vont le lendemain pour « profiter sans trop dépenser ». Alors c’est pour ça qu’on est pas resté rouler à 100 KMH sur la Hyway de la Goldcoast.

Nous on est partit faire les aventuriers pour de vrai dans l’Outback (l’arrière Pays). Nous on est des Trappeurs, parcequ’on est allé à Rubyvale, là où les saphirs se trouvent comme si c’était une aiguille dans une meule de foin... C’était rigolo de louer du matériel pour aller se perdre dans la plaine à chercher des trésors qui brillent. Au bout de deux jours à ne rien trouver « KA » en ont eu marre. Moi je me suis quand même bien amusée avec les Perroquets multicolores qui venaient me gratter le dos. Et puis des fois y’avait des vaches qui passaient par là et venaient me dire coucou. C’était chouette, et puis il faisait pas trop chaud.
J’avais encore jamais fait ça ! Une bonne expérience même si on revient bredouilles.... Je me souviens plus très bien le comment du pourquoi nous nous sommes dirigés vers Sapphire ?..
AH si ça y’est, ça me revient ! Quelle journée de cauchemar, je me suis vu mourir, j’ai bien cru qu’ils allaient m’abandonner !
Un matin alors qu’on évitait la côte, « KA » m’emmènent à Eungella National Park comme ils savent que j’adore ça et puis ils voulaient faire une promenade dans la Rainforest, un peu comme à Paluma Range NP.
Faut dire que c’était beau à Paluma, ils m’ont raconté qu’ils avaient marché dans une forêt humide, et j’ai appris que c’était à cause des nuages. Bah oui, on était dans la région où les montagnes touchent les nuages. Elles sont hautes les montagnes, ça je peux en témoigner, et ça donne chaud de grimper autant, mais une fois qu’on arrive en haut, l’air frais de la brume nuageuse vous enveloppe (voilà que je deviens poète) et vous rafraîchi en un rien de temps.
Bref KA m’ont dit que cette forêt était vraiment très belle et qu’ils voulaient donc refaire une randonnée à Eungella NP. Un endroit que l’on appelle plus communément sous le nom de «La terre des nuages ».
Et voilà comment la journée cauchemardesque à commencée, à cause d’une randonnée en forêt !
On arrive au pied de la montagne, bon c’est une montagne, j’ai l’habitude, je ne proteste pas. Jusqu’au moment ou je lis le panneau : 12% de pente pendant 4,5KM. Mais ils sont malades ??? C’est haut et c’est long ??? Moi suis lourde et puis tout d’un coup je me sens vieille, très vieille. N’ayant pas vraiment le choix j’ai donné mon maximum, en première et en toussant un peu, j’inspire par le radiateur et j’expire par le pot, inspire, expire...
En plus comme pour en rajouter, on ne voit rien, les nuages (car ils sont bien là et gris !!!!!) me bouchent la vue, je ne sais pas où je dois tourner ni où j’en suis. Après mettre démenée pour les emmener jusque là, sous la pluie, dans le brouillard, 30 minutes pour faire 4,5 KM (pfff c’est pas mon record !!) nous y voilà enfin. K dit que c’est à gauche, « ok je te suis ! »; A gauche toute ! 
EUH....c’est normal si je ne peux plus avancer ???
Hey arrête de forcer, je te dis que je suis épuisée, c’est quoi cette montée de dernière minute à 90° sur 50m, tu la sors d’où ??????

« Allez Kawet, Allez, tu peux le faire, allez ma belle courage »

Sous de tels encouragements je me sens des ailes me pousser et j’arrive jusqu’en haut. ... OUF... « Mais dis donc, il fait chaud, vraiment chaud là non ????!!!! AAAAh mais ouvrez les fenêtres et les portes, laissez entrer la pluie, de l’eau..., soif..., huile..., air pure de la montagne (ça ne me gagne pas du tout).  NON je n’avancerais plus, je veux faire une pause !!!! » dis-je.

Nous voilà donc bloqués devant un petit shop, en haut d’une côte dans le brouillard le plus total en plus il fait froid et il pleut. Après leur café bien fort (« pour se détendre.... »)  j’eu le droit à mon verre d’huile fraîche.
Assis là, en attendant que je me rafraîchisse, ils ont rencontrés un Kiwi (venu de Nouvelle Zélande) et un français autostoppeur. Ce sont eux qui leur ont donné cette idée d’aller là où aucun autre Backpaker ne va ; dans la région des pierres précieuses et des chercheurs d’or.
Le choix c’est imposé : la plongée en tuba près de la barrière de corail, là où tout le monde va, là où ils perdront tout leurs sous, où plutôt aller jouer aux vrais aventuriers (pour moins cher) comme dans les livres....
« Pas grave on verra des poissons à Bayron Bay » qu’ils ont dit !
Du coup on a pas vu la forêt mouillée ou humide je sais plus comment ils disent (trop fatiguée, j’en pouvais plus) et on est repartit directement vers le désert et les plaines arides.
Un souvenir qui restera souvenirs, je leur dirais aux prochains proprios que j’y retournerais pas à cette montagne des nuages  ou euh non c’est pas ça le nom, mince me souviens plus....ZUT.
Comme auraient dit John et Trish « elle a eu son moment ». C’est comme ça qu ‘on dit ici pour les vieux qui perdent la mémoire...
Eux ils étaient sympas aussi, Elle Australienne et lui Anglais, des vrais tordus du ciboulots adorables et adorés. On les a rencontré dans un camping gratuit qu’on n’arrivait pas a trouver en plus. Il est marrant John parce que il fait comme KA, il écrit son journal de bord. En plus ils sont chouettes tous les deux, ils roulent avec une caravane aussi vielle que moi, elle aussi elle en a vu des trucs même qu’elle est déjà grand mère !!!
C’était bien cette soirée au bord d’une rivière d’eau fraîche et potable, loin très loin du trafic et des road train. Je les aime pas ceux la !!! ils me font peur, à chaque fois on dirait qu’ils vont m’écrabouiller comme un pancake au sirop de fuel, mais des fois je rigole bien fort quand je peux en dépasser un.
Cela dit quand je rigole on n’entend pas beaucoup  parce que j’ai un sacré mal de gorge depuis quelques milliers de kilomètres. C’et mon compteur ; il est bloqué.  J’arrive pas à passer du 9 au 0.. Alors là comme j’en ai 260000 sous les pneus bah...ça fait du bruit, beaucoup de bruit comme celui d’une cresselle pour enfants. Et puis j’devient un peu dingo aussi parce que mon aiguille de battements elle passe du 90 km/h au 150 km/h en un tour de roue. Ah non mais c’est pas facile vous savez, ça fait mal comme une crampe qui passe pas.
Tient d’ailleurs en parlant d’avoir mal bah y’a pas longtemps on est aller  dans un autre Parcs National celui de ... euh...Carnarvon ! Ah c’était chouette celui là mais bon j’ai beau être une 4x4wet (« vous comprendrez le jeux de mots !! ») bah suis pas en 4 roues motrices moi OH !
Ok c’est joli, Ok on croise des belles vaches, Ok y’a un camping gratuit en plein milieu des 52 km de Dirt road A/R.... Mais faut pas pousser !, Les rivières à traverser, les bosses, les trous, les cailloux.... En plus j’avais l’air belle quand on me dit, arrivée là haut, que je dois faire demi tour le même jour parce que l’air de camping dans les gorges est fermée... Hey y sont gentils K et A mais là ils me font pas de cadeaux, je me serais bien vu moi faire la bronzette au bord du ruisseau pendant deux jours. !
Du coup retour sur 26 km de cette route pourrie. Merci !
Et puis en cadeau, le lendemain je me réveille courbaturée, ma roue me fait mal et un peu plus loin sur la route le pneu explose, tout bousillé qu’il était mon pneu, me suis sentie moche. Heureusement que K il sait comment parler aux voitures ! 
Et puis après on est aller au garage pour qu’on m’offre un nouveau pneu pour une belle roue presque toute neuve !.
Et hop on reprend la route vers un autre Park ;  Basket Swamp.
Encore une histoire de fou. Ca fait deux jours qu’on est là en attendant la date de rendez vous pour retrouver des amis « Adelaidiens » (d’Adelaïde) à Bayron Bay au bord de la mer. Ce qui est bien ici c’est qu’on est seuls au monde, je peux enfin profiter de mes deux copilotes tranquillement. Ils m’amusent quand ils jouent aux dés, le Yahtzee ça s’appelle ce jeu. A elle s’énerve tout le temps parcequ’elle perd, elle dit qu’elle tient ça de sa momo, et K lui il a toujours de la chance, il dit que c’est pas de sa faute !!!
Ils sont bein mignons ces deux là mais j’en ai bavé moi pour arriver ici. Surtout que K il croit pas A quand elle lui dit que c’est à droite, lui il va à gauche alors du coup on fait tout un détour de route pourrie pareil qu’a Carnarvon mais qui monte et qui descend en plus, pour aux ¾ se retrouver bloqués par une rivière qui est trop profonde pour moi. Bah oui je sais pas nager, pas besoin de se moquer !!!

(_  En plus faire faire demi tour à un éléphant dans un trou de souris vous avez déjà essayé vous ??? bah c’est pas facile ! _ )

On repars vers l’embranchement, on prend à droite ou gauche moi je sais pus trop mais bref la bonne route quoi ! Et la bah on trouve pas l’air de camping, on continue tout droit tout droit vers les chutes d’eau du Basket Swamp, et puis on descend sec, très sec sur 100 m.... et là que K il a réfléchit un peu...
Il s’est dit « C’est une 4x4wet mais c’est pas un vrai 4x4 !! »,
Ah bah bravo enfin ils s’en rendent compte !.
Du coup il m’arrête fait demi tour...encore...OOOOOHHHH mais c’est pas vrai, vl’à pas que je me retrouve faisant face à une montée à environ 11% genre la même qu’à la montagne mais sans goudron, avec des trous, des cailloux, des bosses, de la boue, du sable....... !

_ « Allez KAwet tu peux le faire, on a confiance, on t’aime, après on est en vacances, promis c’est la dernière fois, allez on compte sur toi »_

Et je l’ai fait, j’ai réussit, jusqu’au bout ! Appelez-moi 4x4wet l’Aventurière ou la Choupette Australienne. Moi je suis la voiture la plus courageuse de toutes et mon nom c’est KAwet.. !!










Heu.....Vivement les vacances en bord de mer quand même... "




mardi 17 août 2010

Kakadu

Depuis maintenant deux semaines environ nous sommes de retour sur la route. KAwet très fièrement continue de nous traîner vers le Nord, direction le grand Park National de Kakadu. C’est le plus grand Park d’Australie et est aussi reconnu au patrimoine Mondial pour sa culture et sa nature.
Sur le chemin nous nous arrêtons dans un autre Park, celui de Litchfield. Là bas nous attendent des cascades majestueuses de 40 mètres de haut à l’eau claire et fraiche. Des poissons s’y plaisent et nous nous y baignons volontiers. Florence Falls et autres endroits magiques nous ouvrent leurs gorges pour nous offrir un spectacle encore seulement imaginé jusqu’à maintenant.
Suivre le cours d’une petite rivière pour découvrir 600 mètres plus loin une double chute d’eau géante et effrayante par la force du jet se déversant dans la Pool.

En plus des cascades nous avons fait la connaissance de nos première chauves souris sauvages. En marchant sur le chemin menant vers la lumière d’un soleil tapant a plus de 40 degres, nous traversons une mini Jungle de Disney mais non de carton mâché ou de plastique. Que du vrai mesdames et messieurs, des feuilles qui barrent la route, des toiles d’araignées géantes qu’il est préférable d’avoir vu avant de s’y engouffrer et des cris de bébés dans les arbres... Eh oui car ces bêtes de nuit aux oreilles pointues et aux ailes élastiques se parlent la journée. Scientifiquement je ne saurais expliquer le comment du pourquoi, mais au final pour de simples apprentis Australiens les voir bouger, hurler tels des nouveaux nés, se déplacer de branches en branches et souvent se griffer entre eux, ces bêtes donnent des frissons dans le dos.
A part la jungle et les cascades nous avons aussi découvert la joie de se baigner dans un trou d’eau creusé à même la roche (Water Hole).  Une colline rocheuse, dans celle-ci plusieurs étages ou plutôt paliers sont à découvrir. A chaque palier une piscine naturelle est formée, relié a celle du dessus par une mini chute d’eau. Parfois, ce trou est tellement profond que vous pouvez y plonger sans même heurter quelconque paroi.  Malheureusement trop touristique à cette heure de la journée nous n’avons pas eu le cœur à faire de photos de la cinquantaine de touriste en maillots de bains se dorant la pilule au bord de leur piscine « personnelle ».
 Voila qui mit le point à une belle journée de découvertes nature avant de nous rendre à Darwin, grande ville touristique du Nord. C’est une ville agréable en bord de mer, le soir nous avons fait l’expérience du marché en bord de plage au couché du soleil. Des souvenirs, des stands de nourriture « du monde » - plus particulièrement Orientale - de l’art aborigène certifié et des musiciens fouetteurs se retrouvent ici trois soirs par semaine. Un moment de détente et aussi de dépenses imprévues pour nous pauvres petits touristes que nous sommes bien malgré nous. Mais qu’importe !! Le plaisir de s’offrir est là, cachant les quelques remords d’un porte-monnaie perdu et de quelques dollars qui nous brûlaient les doigts de toute façon !!!  Qu’a cela ne tienne le lendemain c’est de plus belle que nous dépensons notre argent si durement gagné. Achat de chaussure de randonnée (préparation pour Kakadu), un nouvel appareil photo pour Mim’o, un nouveau short pour Pepi et des courses habituelles pour manger comme des rois des pâtes aux sauces variantes et autres divinités préparées par pépi (Risotto, purée en tout genre, maki, damper, fricassé de petit légumes de saisons, sandwich au thon, salades diverses et variés c’est à dire riz et pates, galettes de blé, etc...)
Et Hop deux jours à Darwin sont passés vite et heureux d’en repartir nous sommes !
Nous voilà donc en direction de la nature et de la randonnée. 

Kakadu c’est 20 000 km2 de terrain, 68 espèces de mammifères, plus 120 espèces de reptiles, 26 espèces de grenouilles, environ 300 espèces de poissons, plus de 2000 types de plantes, 10 000 espèces d’insectes et environ 290 espèces d’oiseaux. Certaines de ces espèces sont en danger, certaines ne sont présentes nulle par ailleurs au monde et certaines sont encore à découvrir. A Kakadu règne une atmosphère mystique quasi religieuse, certains sites et régions du Parcs sont interdits aux touristes.
Les Bininj et Mungguy qui possède légalement le Parc gèrent la biodiversité de cette terre grâce à leurs connaissances ancestrales et traditionnelles et aussi grâce à l’aide des nouvelles technologies apportés par les Rangers via le gouvernement Australien.
«  Our land has a big story. Sometimes we tell a little bit at a time. Come and hear our stories. See our land. A little bit might stay in you hearts. If you want more. You can come back... »,  «Notre terre possède une grande histoire. Parfois nous en racontons un petit peu à la fois. Viens et écoute notre histoire. Regarde notre terre. Peut être un petit peu restera dans ton cœur. Si tu en veux plus. Tu peux revenir... » Jacob Nayingguk (Manilakarr Clan).


Kakadu c’est aussi 35 km de marche que nous avons effectuées en une semaine ahah.
3 Km par ci, 9km par là, 12km tout ça !? On s’arrête prendre des photos, on découvre la peinture aborigène et ses significations. Il faut savoir que,les enfants et les adultes ne découvriront pas la même signification de l’histoire racontée par la peinture. Nous ne connaîtrons nous que celle lue aux enfants. Comme par exemple celle des sœurs Namarrgarn.
Ces deux frangines avaient l’habitude de jouer a cache-cache en prenant l’apparence de crocodiles dans la rivière appelée East Alligator river.
En ayant assez des règles qu’on leur inflige, un jour, une des sœurs dit à l’autre ; « changeons nous en crocodiles comme ça nous pourrons tuer qui nous voulons sans jamais être réprimandées. »
Elles se sont donc transformées en crocodiles près de farwell  à Gungarn’dendi. Depuis ce jour les palmiers qui y poussent proviennent des dents que les deux sœurs ont plantées dans la terre lors de leur métamorphose.
Cette histoire apprend aux enfants à ce méfier des crocodiles qui sont vraiment dangereux et peuvent tuer sans lois.
Mais toutes les peintures ne sont pas qu’une histoire moralisatrice. Beaucoup sont des portraits ou des empreintes de main prouvant son passage. D’autres seront des scènes de chasse (Emu, kangourou) ou de pêche (Barramundi, tortue,crocodile). Souvent une peinture sera aussi un témoignage du passé, un bateau de marine à voiles ou un dessin de une carabine racontent la rencontre du monde des blancs avec la population aborigène.


Beaucoup des peintures que nous avons pu observer sont aussi la représentation des esprits qui forgent les croyances de la création du monde. Des esprits vilains dont on ne doit pas prononcer le nom ou seulement aux hommes, des esprits bons et lumineux qui créèrent la vie comme the Rainbow Serpent figure emblématique de Kakadu. Elle est une ancêtre aux pouvoirs extraordinaires connue par beaucoup de tribues Aborigènes en Australie.
Elle a joué un rôle très important dans la conception des tribus vivantes dans le parc.. Elle fait aussi partie du cycle de la vie (lorsque les jeunes filles deviennent femmes par exemple), des plantes et animaux ainsi que des changements de saisons.
Les Aborigènes continuent à croire qu’elle est en vie.
Selon les croyances avec elle, d’autres ancêtres sont arrivés sur terre comme Namarrgon (l’être de lumière) et Warramurrungundji (mère nature),ils auront été les « premiers » a la peupler.

Que de belles histoires créant une jalousie toute particulière envers ces gens qui croient encore aux belles choses de la vie, avec ses règles et lois certes mais qui imaginent et voient bien plus clair que nous. Car des populations continuent à vivre tant bien que mal dans ces conditions au cœur de Kakadu entourées de touristes comme nous.


Voilà pourquoi nous cherchons à explorer au maximum pendant les quelques jours qui nous sont accordés cet endroit magique et mythique.
Randonnées sur randonnées nous découvrons des environnements et des régions (7 distinctes) bien différents, les rocheuses, les plaines vides, les forêts denses et les marécages. Nous rencontrons des crocodiles sauvages qui nous épient du coin de l’œil, des libellules guépards, des lézards à tête de serpent et des oiseaux aux plumes de toutes les couleurs.

La vie à Kakadu fut magique et sportive, nous durent quand même laisser de coté de beaux chemins un peu trop durs d’accès pour notre KAwet. Comme nous disait si bien Anne :  « il faut toujours laisser quelque chose pour avoir une raison de revenir ». Ce que nous fîmes....


Next : Cairns et le Queensland au Nord Est de l’Australie.

Ahlalala....

Ahlalala notre séjour à Parry Creek Farm aura été toute une histoire et une bonne.
Deux mois de boulot dans un contexte de vacances.
Bon certes le nettoyage des toilettes ne fait rêver personne comme passe temps mais bon on oublie vite la peine endurée.
Comme exprimé sur le blog un mois auparavant, Parry’s c’est une ambiance de folie, des gens beaux et généreux, des amitiés qui se forment et des souvenirs que nous n’oublierons pas.
Oh oui ils ont été gentils avec nous!


Par exemple au bout d’un mois ils nous ont offert un weekend d’aventure à Pepi et moi ; ils nous ont payé un weekend à la station Diggers Rest pour passer une journée avec les CowBoys.
Pepi apprendra à pêcher le Barramundi (Poisson local et bête énorme que tous les pêcheurs affichent à leur palmarès). Quand à moi je pourrais enfin jouer à Indiana Jones pendant trois heures de randonnée pédestre.
Et c’est pas fini !  Pepi and Me on a le droit de prendre le Yut, traduction : Utility (en gros, un 4x4 !!). Nous allons enfin pouvoir explorer des contrées inconnues jusqu'à lors.
Nous voilà donc rendus sur les sentiers battus de la Dirt Road en laissant tristement derrière KAwet seule et abandonnée à Parry’s.
Un bon weekend s’annonce !!

La pêche eue lieu le soir de notre arrivée.
Au clair de Lune (presque pleine), au bord d’un cours d’eau face aux falaises, derrières lesquelles un coucher de soleil se prépare doucement aux couleurs roses et oranges pastels. Derrière nous on peut encore apercevoir quelques chevaux sauvages copains avec des vaches en liberté venus brouter tout près.... Pour ne pas manquer au tableau la lune fait son apparition en avance afin d’éviter tout retard tragique.
Canne à pêche dans la main droite nous attendons le signal du poisson vivant hameçonné comme appât. Certain se révèlent être des lanceurs de leurres majestueux comme Pepi qui ne rata jamais sont coup. Et d’autre comme Mim’o (tient qui cela peut il être ?) s’entête à n’envoyer sa ligne qu’au plus près de la berge, heu plus exactement sur la berge !  Ce qui au final tua le poisson avant qu’il n’atteigne enfin l’eau au 10ème lancé. Too Bad !!!!
Pour excuse deux guerres faisaient rage au même moment : le lancé de fish et la tuerie de mosies (Moustiques). Toujours présents, toujours différents (des fois noirs, marrons, aux ailes rayées de blanc, gros, moyens ou petits) et toujours plus affamés. Bien sûr nous n’étions pas préparé du tout à cette attaque imminente, le RID (crème anti piqûres) étant resté dans le sac, dans la voiture, à la station.
Bref, une soirée qui se finie sans Barramundi à cuire au Barbecue, chacun écopa de beaucoup, beaucoup de piqures, Mais une bonne marrade au coin du feu avec deux trois Français et tout est oublié.
Le lendemain j’appris les différentes techniques de Horse Riding, ici plus à l’Américaine (rennes longues et selle qui fait très très mal au popotin). Plus tard dans la journée je fus invitée par chance a participer au Mustering. En français ; le rassemblement du bétail sauvage a cheval dans la forêt.
YYYYYhhhhAAAAA une CowGirl UNE !!!, prête à faire trembler les 80 bêtes à cornes. Le jeu est de crier le plus fort possible (ça tombe bien j’avais besoin de me défouler) tout en les surveillant du haut de sa monture. Cette expérience aurait put être des plus tranquille quand, aux derniers efforts à fournir, le troupeau se sépara. Une course poursuite au triple galop démarra. Je cherchais à contourner le petit groupe parti vers l’est afin de les stopper sur leur lancée en leur jetant LE regard (CF : le film « Australie »). 



Il me fallut pour ça galoper plus vite que le vent qui soufflait dans mes cheveux, mon cheval heureux de s’y donner à fond augmentait la longueur de ses foulées avec moi qui le suivait. Tout a coup une falaise fit sont apparition ou presque effrayant Moses (mon cheval) et le stoppant net. Voyant tout espoir de rattraper les bêtes anéanti je décidais de faire demi tour avec une autre des cavalières...
Mine de rien une journée pleine d’aventures, pleine de nouvelles expériences et surtout pleine de belles images. Mais ce fut aussi une journée éreintante je dois bien l’avouer ; car ce n’est pas seulement avec une impression d’avoir été Fred Smith (Buffalo Shooter) pendant quelques heures que je reparti de Diggers Rest,  mais aussi avec la douloureuse sensation de marcher comme un vrai de vrai, un CowBoy de Brokeback Mountain pendant 3 jours.


Voilà un beau cadeau que Anne et Terry nous ont offert pour notre « bon boulot »....
Encore un mois de travail,  heureux d’y voir le bout mais aussi un peu triste de devoir les quitter déjà.
A la fin de notre dernier mois, de vrais liens se sont tissés avec le Chef Ken et Anne sa femme. Nous avons donc décidé de sceller cette amitié lors d’un weekend off dans le bush avec eux deux. Encore une fois en 4x4, le bruit des moteurs dérange les oiseaux qui s’envolent par petits groupes à notre arrivée juste devant nos yeux comme un ballet à la volée.
Nous cherchons un coin pour établir le campement....

« T’es en 4 roues motrices ? » me lance Ken à travers la vitre de son Yut, je lui réponds par l’affirmative en enclenchant fièrement la vitesse 4WD (Four Wheel Drive) et c’est parti ! Nous quittons alors les chemins pour nous enfoncer dans les hautes herbes en passant par des portions que je ne pensait pas franchissables en voiture, tels des cascadeurs nous traversons des cours d’eau, des murailles de rochers et des dunes de sables. Nous longeons alors la berge où nous apercevons seulement à quelques mètres de nous à l’opposé de nombreux crocos immobiles prenant le soleil.
L’objectif principal de notre virée étant la pêche au Barra, la recherche du campement pour la nuit se devait d’être non loin du « spot ». Malheureusement, et ce pour la première fois en plus de 2 mois, le temps n’est pas optimal : un vent violent nous empêchera de nous établir au bord de l’eau.
Demi-tour, nous quittons les hautes herbes vertes et cendrées pour nous diriger à l’abri du vent vers les dunes où les arbres et les buissons nous protégerons. Sur le retour, je me permet quelques écarts en prenant ma propre trajectoire à travers les hautes herbes, cette initiative fût rapidement réprimandé par Ken qui m’expliqua par la suite que les règles du Bush sont strictes : « Toujours suivre les chemins tu dois, sauf tu resteras », en gros si un chemin est tracé, cela signifie que les véhicules sont passé sain et sauf, en l’occurrence ici, je reste derrière lui.
Apres quelques kilomètres et quelques franchissements, nous atteignons une portion de dune dégagée entourée par de chétifs arbres à demi brûlés, la King river étant seulement à quelques mètres du campement (notre protection contre les crocos étant la légère falaise et les quelques branches mortes disposées ça et là par Ken en guise de « signal d’alarme »), nous devrons dormir nous, à l’arrière de notre Yut et eux, sur le toit du leur. Les nuages noirs complétant le tableau nous disposons une bâche au dessus de la moustiquaire. Quel campement ! 



Une fois installé, Il nous faut trouver du bois pour le repas du soir, au menu : Apéro à la bière et fromage, côtes d’agneau grillées et ratatouille d’aubergine aux olives noires avec patates au feu... Yummi... !!!



La nuit s’annonce belle... Il n’en fut rien, elle fut fraiche et pluvieuse !!
Le lendemain matin, même topo, temps maussade et air frais, la pêche initialement prévue fut alors remplacée par une matinée exploration !! 2 bonnes heures de conduite à travers les chemins et le bush pour finalement nous retrouver au bord d’une autre rivière, en un rien de temps le matériel de pêche fut sorti malgré le temps de plus en plus menaçant. Au bout d’une demi heure, quelqu’un déjà était au bout de ma ligne, un Barra !? Je mouline, je mouline pour finalement me retrouver avec seulement un poisson chat... 


Ce fut la seule et unique prise de l’après midi, la pluie ayant raison de notre ardeur.
La journée se termina par le nettoyage au Karcher de nos véhicules en attendant impatiemment notre derrière pizza cuite au feu de bois par mon remplaçant canadien Taylor.
Le lendemain matin, we were off (on était parti) on the road again... Notre nouvelle direction : Darwin et le territoire du Nord.

jeudi 17 juin 2010

Parry`s Creek Farm

En ligne; nos dernières aventures mais tout d’abord nous vous présenterons à tous nos excuses de ne pas être des plus assidus quand à l’envoi de nos nouvelles.

Nous comprenons qu’il soit dure pour vous de ne pas savoir, il est aussi dure pour nous de ne pas vous en parler plus souvent.
Nous avons finalement finit ces trois semaines de vacances accompagnés de nos Français. Nous avons vu la mer et ses reflets argentés ou plutôt bleus et turquoises, nous avons visités de nombreux Parcs nationaux comme Kalbarri ou Karrijini : lieu mythique de rencontres annuelles des différentes tribus Aborigènes. Centre de ce réseau de communautés de ces hommes et femmes à part, lieu de paix et de ressources en Eau dans cette région sèche et aride. Endroit magique, on se baigne au fond des gorges caverneuses où apparaissent à nos yeux ébahis des cascades d’eau fraiche, translucide et pure.
Nous avons fait des feux au bord de la mer à l’abri du vent, cachés derrière des dunes de sable à Shark Bay. Nous avons pêché (ou tenté selon les jours). Toujours aucun poisson à faire cuire sur le « Barbie » mais Kevin ne désespère pas et je l’admire pour ça.

Nous avons dormi clandestinement au bord de plage à Port Gregory ou en haut d’une falaise à Quobba Point où les vagues venaient se jeter contre les rochers nous éclaboussant tels des geysers.






Nous avons roulés beaucoup, marchés beaucoup, transpiré beaucoup, pour finalement arriver sain et sauf à notre point final de ces 3 semaines : Broome. Magnifique ville de 14000 habitants marqué par un incroyable assemblage de couleurs, le rouge (la terre de couleur rouille), le bleu turquoise de Roebuck Bay et le blanc nacré du sable de Cable Beach. Nous avons ainsi vivoté tranquillement pendant une semaine au camping de Cable Beach, au programme, plage, piscine, soirée poker, soirée pub et boîte Reggae, Croc Farm, resto : dégustation d’Emu, Kangourou, Barramundi, Meat pearl et croco bien sur ! A la cool quoi !


Nous avons aussi profité de cette semaine pour réparer Kawet et lui installer un tout nouveau pot d’échappement.

Dernière soirée en compagnie de nos potos et let’s go, on the road again ! Fini les vacances, maintenant il faut des sous et du boulot !

Direction Derby, 200 km et une conduite à tenir : « Dès qu’on voit d’la lumière, on toc ! »
Stratégie presque payante en moins de 2 heures mais malheureusement le timing n’était pas encore bien rôdé, nous avons ainsi « raté » un job pour une demi-heure !

Pas découragés pour un sou nous continuâmes nôtre route jusqu'à Derby pour finalement obtenir un essai dans un Pub. Amélie au service et bibi en cuisine, une équipe qui gagne, malheureusement et ce pour la première fois dans notre vie professionnelle nous refusâmes le job (cuisine affreusement sale, bar miteux, clientèle et staff peu amicaux). Bref... On y était presque cette fois ci.

J’oublie aussi un léger détail, nous sommes désormais dans le Kimberley (je vous explique cette magnifique région un peu plus bas, nous y sommes pas encore entièrement immergés à cet instant) et les bébêtes nos cher amis par ce que nous les aimons aussi nous ont mis une fois de plus les nerfs à vifs. Ici, la bébête horripilante est le MOSSIE (moustique), et en plus d’être piquant et affreusement affectueux, il transmet aussi trois Virus dont j’ai oublié les noms, sympa. Nos premières nuits furent... « animées » !

Après 2 jours à Derby, on garde la même stratégie et on s’arrête à chaque village, station essence. Arrivés à Doon-Doon Roadhouse, nous voyons une petite annonce où 2 « worker » sont recherchés pour faire toutes sortes de « petits » boulots dans un CaravanPark à 20km au sud de Whyndam. Bingo, coup de bigo et rdv 2 heures après avec les managers. Encore une fois nous jouons la carte de l’honnêteté en expliquant que nous ne pouvons pas rester 4 mois comme le préconisait l’annonce.


Après négociation nous obtenons donc un job un peu différent de l’annonce et ce pour 2 semaines initiales.


Amélie en cireuse de chiottes, serveuse de café et moi en jardinier-bricoleur-nettoyeur et pizzaiolo-cuisto (avec l’aide d’Amélie en garnisseuse de Pizz’).

Voilà, un job pas super passionnant pour moi et plutôt relou pour Choubichounette. Mais bizarrement on est encore là et on vient de prolonger notre contrat pour 2 semaines de plus. La faute à qui !?

La faute à Terry, Anne, Ken, Anne, Kurt et les autres et la faute aussi à ce lieu magique encore une fois. Un camping niché en plein milieu de... rien, si ce n’est la nature, les oiseaux, les Boab Tree, les Mango Tree, le Billabong, le Vegie-Patch, les grenouilles qui font la sieste dans les douches ou les toilettes, les Crocos aussi présents qu’invisibles.

Voilà, des gens magnifiques dans un lieu magique. Après seulement 2 jours passés ici et une énième remarque sur mon prénom (pas du tout français pour ces Australiens), me voilà rebaptisé « Pepi... » (mmmm.. ok.. c clair ca sonne carrément plus... français) en référence à « Pepi le Pu » (Pépé le putois). Amélie trouve que ça ne me va pas trop mal, moi j’ai toujours pas saisi pourquoi.. (Amélie est plus communément nommée Amélia ou Amy pour les plus imaginatifs).

 
Donc ici, on mouille le maillot, on bosse beaucoup mais on prend quand même pas mal de plaisir à bosser avec ces personnages, en cuisine et en service on s’amuse et on papote, l’atmosphère est détendue, joviale et familiale.

A part bosser ici, on a pas grand chose à faire, donc le point positif est que l’on ne dépense rien ou presque. On est payé la même somme chaque semaine peu importe les heures que l’on fait. On est pas payé énorme mais on a la chance de pouvoir partir en rando avec le buggy du camping, on est nourri comme des rois grâce à Ken le Chef et Anne sa femme aide-cuisto qui nous ont pris sous leur aile (comme un peu tout le monde ici. On est Pepi et Amy, les Frenchies devenus Aussies).






Ils nous reste donc 2 semaines ici a Parry’s Creek Farm dans le Kimberley qui est caractérisé par son climat extrême qui ne connaît que 2 saisons , la saison humide et la saison sèche (le Wet de novembre à mars et le Dry d’avril à septembre), cette région est une terre de contrastes : plaines semi-arides hérissées de spiniflex et routes de l’outback transformées en rivières, spectaculaires chaînes de montagnes entaillées de gorges aux abruptes parois rocheuses et minuscules poches de forêts tropicales humides émaillées de tranquilles points d’eau.


Tout ce qu’il nous faut pour apprécier notre si dure pénitence et vous dire avec le sourire:

A bientôt pour de nouvelles aventures !





ps; desolee pour la seule et unique photo que vous pourrez trouver, mais nous avons eu quelques problemes de telechargement. Une seule a fonctionnee...
dommage!!!
Mais il vous reste toujours un peu d`imagination...

lundi 10 mai 2010

Un nouveau récit de nos aventures..

Apres nos visites des forêts que vous avez pu suivre, nous nous sommes dirigés vers une petite île nommée Peguin Island pas très loin de Rockingham.... Grande aventure que celle-ci puisque nous pouvons y avoir accès par ferry (ce que nous avons fait à l’aller Nous y avons passé la journée au bord de l’eau avec un pic-nic, vus les plus petits pingouins du monde. L’île n’est pas très grande et est aussi une réserve pour oiseaux et pélicans géants.  En fin de journée le retour se fit à pieds grâce à un banc de sable traversant les deux rives. Nous nous serions cru à Koh-lanta.





Suite à ça nous avons décider d’aller rendre visite à nos amis Français, Angelina and Yann qui eux étaient à North Bannister : une route avec une seule et unique Road house : North Bannister. Nous y sommes restés 3 jours. C’était assez émotionnel de les retrouver après si longtemps. Grâce à cette visite nous avons pu remettre à jour notre planning des semaines à venir : ils seront à Perth le 2 Mai, nous laissant près de 1 mois d’attente avant de les retrouver. Apres avoir passé deux jours dans une réserve naturelle ; Lane Pool




(réserve de lacs dans lesquels nous avons put prendre un bain et profiter du silence et des oiseaux) nous décidâmes de rechercher du travail dans une ferme ou dans un verger pour faire un peu de Fruit Picking dans les alentours. Mais nous arrivions trop tôt ou trop tard selon les endroits. Sauf au pub de Dwellingup, Kevin aux fourneaux et moi aux boissons. Nous avons tout de suite été acceptés auprès des différents habitués.
Quelle chance d’avoir trouvé un travail nous permettant de renflouer les caisses pour de prochaines vacances, un logement et des gens adorables.




Alors qu’en France beaucoup d’entre vous fêtent leurs anniversaires, que les températures remontent doucement, que la situation politique suit son cours difficilement, que les grèves SNCF font rage, que des tremblements de terre tuent. Que les examens font stresser ou que certains courent le Marathon des sables, et bah nous, nous étions tranquillement installés a Dwellingup depuis quelques semaines.
C’est une petite ville dans le même esprit que Jerry, prêt de 400 habitants et un seul et unique Pub. Le tour de la ville se fait à pieds en quelques minutes seulement, rien de très exceptionnel mais un coté mignon puisqu’entouré de forêts.
Apres une semaine nous avons été confronté à une invasion de Bed Bugs (bêbêtes de lit). Des espèces de cloportes avec un dar qui se cachent par famille entière dans les matelas et murs. On ne les voit pas, ne les entend pas mais la nuit quand dehors il fait froid et dans le lit bien chaud, les monstres se réveillent pour vous dévorer tout cru. En deux nuits qui peut battre mon record de 120 piqûres sur le corps ? En tout cas pas Kevin qui n ‘en récolta qu’une soixantaine. Ce sont des petites piqûres qui démangent et vous empêchent de dormir. Un cauchemar !!!!!!
A part ce petit détail nous avons profité de l’affection des gens et rencontrés des personnes telles que Hel notre meilleure amie Australienne, maman célibataire au rire de l’enfer mais au cœur d’or. Je vous parle d’elle (Hel) mais bien d’autres furent laissé à Dwellingup.

Nous avons aujourd’hui retrouvé nos amis Français Angie et Yann avec qui nous reprenons la route vers le nord direction Broome. Entre temps nous avons aussi récupéré un  nouveau compagnon de route, ami de Yann ; Vincent. Il est venu de loin afin de profiter de ce voyage de trois semaines vers le pays des crocrodiles.


Nous voilà donc aujourd’hui, de retour sur la route vers de nouvelles aventures et de nouveaux paysages.

Notre première visite se fit au désert des Pinacles. Des milliers de rochers plus vieux que toutes formes humaines dans un désert de sable jaune oranger.  Un moment magique où l’on se dit que nous ne sommes rien  face à ces entités.

Puis nous nous sommes dirigés vers le grand parc National de Kalbarri  afin d’y faire une grande randonnée de 8km sous le soleil tapant au fond des gorges. Un endroit où tout est géant et beau a voir, observer, scruter. Les falaises sont découpées par terrasses sur lesquels poussent des arbres. Les parois sont de couleurs inespérées allant du rouge au orange en passant par le rose saumon.  On se sent tout tout petit face à toute cette immensité.



Voilà ce que nous aimons à ce voyage : ces moments particuliers où l’on oublie d’où on vient, ces moments où tout devient magique et quand on oublie tout le reste.
Voilà ce que nous apprécions durant ce road trip: quand o vit et respire à plein poumons tout ce qui passe sous nos roues. 

Les photos semblent plates et sans magie quand nous avons vécu et vu ce que nous avons vu et découvert.

Nous ne sommes que des tous petits bonhommes face à mère nature !


samedi 13 mars 2010

Le Grand Sud

Ca y est !! Nous voilà enfin reparti sur la route, huile ok, radiateur ok, retro ajustés, ceintures attachées, VROUM !! Direction « The Great Southern » !! Encore une fois, changement total de décor, nous laissons derrière nous les plaines arides, longilignes et isolées de Jerry pour nous retrouver dans un cadre majestueux, sauvage et spectaculaire.. Cette région verte et luxuriante a comme principal atout des distances « normales », parfait pour découvrir et visiter de nombreuses curiosités sans être K.O par la route.

Notre premier fait d’arme fut la « Valley of The Giant ». Au cœur du Walpole-Nornalup National Park se dressent de majestueuses forêts de tingles (eucalyptus géants) et le fameux Tree Top Walk. Cette ballade est en fait une passerelle époustouflante de 600m de longueur atteignant 40m de hauteur en son point le plus élevé. Vue plongeante magnifique sur la canopée des tingles géants, et sensation de légèreté absolue. Cette prouesse technique est en effet conçue pour se balancer doucettement avec la brise, comme les feuilles des arbres. Une fois redescendus, nous posons fièrement devant ces vénérables géants sur le chemin de planches de l’ « Ancient Empire ». Après cette matinée haute en couleurs nous nous dirigeons vers le village de Walpole pour une halte déjeuner et la recherche de notre campement pour la nuit. 


Le lendemain, nous partons pour une randonnée sur un tronçon du Bibbulmun Track (chemin de randonnée de 1000km), 2h de marche pour découvrir Coalmine Beach située sur le Nornalup Inlet (bras de mer entouré par le continent), ici règne une atmosphère calme et apaisante, cette plage semble endormie, l’eau y est tranquille. 


 Nous repartons avec KAwet sur les chemins cahoteux et poussiéreux des dirt road pour rendre visite au Hilltop Tree, le plus vieux des tingles géants. Notre festin forestier continua lorsqu’ Amélie épingla à son tableau de chasse le Dave Evans Bicentennial Tree, le plus grand des « arbres à escalader », 68m de hauteur ! Etant seulement équipé d’une rudimentaire paire de tong, je suis resté au premier niveau pour photographier l’aventurière.. Ca c’est du dévouement..


Apres cette aventure, nous continuons la marche pour arriver au Beedelup National Park pour apercevoir ce qui devait être notre première chute d’eau. Hélas, la sècheresse et la chaleur nous permirent seulement d’observer un léger ruissèlement, tant pis, on prend quand même le pont suspendu fabriqué à partir d’un tronc de karri. 

Ces 2 jours et 2 nuits de forêts aussi accueillantes la journée, qu’inhospitalières la nuit, nous permirent encore une fois de vérifier la diversité et la richesse de ce continent. Mais à chaque paysage, son lot de bébêtes. Ici, les nombreuses mouches carnivores de la taille d’un pouce nous mirent les nerfs sur le reculoir. Le premier soir, les bruissements d’ailes couvrant un A380 au décollage et les morsures nous demandèrent beaucoup de Self-control pour ne pas craquer, et au petit matin les bruits d’impacts de ces « monstres » contre le Van nous sortirent du royaume des songes de la plus sournoise des façons. Nous avions prévu de dormir le deuxième soir dans une aire de repos gratuite en pleine forêt, nommée méchamment Brokman Sawpit, mais voilà, à peine arrivés, guet-apens, attaque frontale de l’ennemi par centaine, obligé de battre en retraite dans un camping payant en bord de mer joliment appelé Windy Harbour. Ok, Ok, j’en rajoute « juste » un peu mais tout ça pour dire que ces mouches piquantes nous ont mené la vie dure, le seul point faible de ces avions : leur vitesse de réaction assez lente facilitant leur massacre. Yark Yark... 

Demain, on termine les forêts avant l’indigestion de verdure et on retourne à la plage parce que quand même... il fait toujours aussi chaud ici.

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